Vive les scieries!

Publié le par cartfield

Et voilà c’est reparti ! Je ne sais pas pourquoi mais chaque fois que je fais une scierie, je me retrouve avec un temps bien froid. Heureusement ce matin il fait bon dans la scierie, je relève 2°C à mon thermomètre !!! Avec ma superbe veste de travail en jean doublée de couture, je suis parée pour affronter cette mortelle journée.

Cette scierie, je la connais, c’est ici que j’ai fais mes premiers pas dans le métier avec mon Shrek. Je me souviens que j’avais trouvé ça impressionnant la première fois : ce bruit, ce tas de copeaux à l’entrée.

A mon arrivée, je n’ai pas été dépaysée : rien n’avait changé : j’ai équipé mes quatre gars et discuté 2 min avec le patron qui m’a alloué un local (mais pas de café). Au chaud me direz-vous ? Je répondrai que déjà j’ai laissé mon thermomètre dans la voiture donc je ne saurai vous donner de chiffres mais disons que ça fais 20 minutes que je suis assise à ce pseudo-bureau et mes pieds sont gelés, mes jambes commencent malgré 2 pantalons et je ne vous parle pas de mes mains qui sont un peu rafraichie et rougies par la température régnant dans la pièce.
Donc je prends mon courage à 2 mains et m’arme de patience. Par la fenêtre, je vois que le temps est au soleil et que j n’ai qu’à attendre que ça se réchauffe un peu : avec un peu de chance, je devrai me plaindre de la chaleur cet après-midi vu la conception en tôle de la scierie et la conception style serre du pseudo-bureau où je me trouve.

Avantage, j’ai juste à me lever pour apercevoir mes porteurs de pompes, ce qui est assez pratique et permet de réduire un peu le bruit ambiant

Bon je vais me mettre à l’ouvrage et commencer le rapport histoire de donner un peu d’exercice à mes doigts.

12h arrive, je m’apprête à déséquiper mes gars et décident de passer avant à la voiture poser mon pc… Grossière erreur puisqu’en passant par l’atelier affutage (petit raccourci) je tombe sur l’affuteur qui me tape la causette : c’est impressionnant dans mon métier comme les gens peuvent se confier. Du coup mes gars m’attendaient presque et j’ai failli louper l’heure de récup.

Petite pause repas tranquille dans la ville des environs et retour à la scierie. Je profite de la pause avant reprise pour taper la causette avec les gars. Sont sympas dans l’ensemble mais on sent bien qu’on est en franche comté ^^.
Petite panique en rééquipant un gars, sa pompe avait disparue, il l’avait rangé dans un placard…
Après mon ré équipage, je prends place dans la cabine du scieur de tête et là c’est tip top. Le gars débite ses grumes avec une dextérité hallucinante à l’aide de son joystick. En plus Monsieur a une cabine chauffée, punaise si j’avais su, j’y serai allée ce matin au lieu de me geler.

Il me reste encore 2h : mon rapport est bien avancé, me reste plus qu’à patienter avant la fin de leur journée de 9h. Puis direction l’hôtel pour peut être de nouvelles aventures : je ne sais pourquoi, je sens qu’il va y avoir une merdouille ce soir.

Ben voilà ce qui devait arriver arriva !

L’accueil de l’hôtel fut plus que moyen, la chambre assez vieillotte (avec de la moquette au niveau de la tête de lit)

Le resto se trouvait à l’extérieur de l’hôtel (une centaine de mètre), ça je le savais et ça me gavait d’avance. Et bien je suis bien déçue à nouveau : la salade comtoise fut d’un pitoyable : mettre de l’épaule grossièrement coupée à la place du jambon, on ne me l’a fait pas 2 fois… et le vin je n’en parle pas…Le petit déjeuner ne rattrapa pas l’ensemble : presta et hôtel à oublier !

 

 

 

Publié dans Tech'anecdotes

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article